« C’est un mot traditionnel de Saint-Louis qui signifie littéralement ‘faire de la bouillie’ », explique Jasques Bassene, chargé des grillades au restaurant Le Bideew, à Dakar. « C’est un dessert qui se prépare à partir de pâte d’arachide, de pain de singe [fruit du baobab, ndlr] et d’araw, une sorte de couscous à gros grain », poursuit-il.
« Pâques n’est pas la fête des catholiques, c’est la fête de tous les Sénégalais… Elle représente l’entente entre les communautés au Sénégal, et ce n’est pas une entente par la religion, c’est une entente traditionnelle dans ce pays. » Les familles chrétiennes ont préparé des quantités importantes de ngalakh au cours du vendredi et du samedi précédant le dimanche de Pâques pour en offrir à leurs voisins et à leurs invités.
Ingrédients
1 kg de mil et 100g de riz (facultatif) réduits en farine
Utiliser cette farine pour faire le Arraw (faire des grains de couscous calibre moyen)
Après cuisson on a le Thiakri qu’on agrémente avec :
40 g de beurre
100 g de raisins secs
2 noix de muscade
Pour la Ngalakh :
1 kg de Thiakri
1 kg de pâte d’arachide
1 kg de Bouye (pain de singe ou fruit de baobab)
4,5 à 5 L d’eau
800g à 1 kg de sucre
3 sachets de sucre vanille
3 C.S de Nutella (facultatif)
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